Nous nous rendons tous compte de l’effet de serre et de l’explosion des coûts de l’énergie, ne serait-ce que par l’augmentation constante des prix de l’essence. Seulement un sixième de la population mondiale (une minorité) dépense la totalité des ressources énergétiques et des matières premières, contribuant ainsi à l’effet de serre.
Cela représente un grand défi pour les nations occidentales industrialisées au niveau de la protection de l’environnement.
Certains secteurs industriels ont relevé ce défi avec succès et utilisent de plus en plus de technologies modernes pour protéger l’environnement.
On construit des voitures qui ne consomment plus que 3 litres de gasoil au cent ou qui fonctionnent grâce à des carburants régénérateurs tels que l’hydrogène, le gaz et le colza.
On construit également des maisons qui chauffent un mètre carré avec la même quantité de fioul, c’est-à-dire 3 litres de fioul pendant un an.
Notre génération dispose du savoir et des moyens technologiques nécessaires pour utiliser de manière plus efficace les énergies régénératrices et ainsi faire baisser la pollution engendrée par la consommation excessive des ressources naturelles et la destruction de l’environnement depuis de nombreuses années.
Le Passivhaus-Institut (l’institut de l’habitat passif) sous la direction du Dr. Wolfgang Feist, a apporté une contribution importante à ce sujet, ses maisons nécessitant seulement 5 à 10% de la consommation énergétique d’une maison traditionnelle. Elles offrent une température ambiante agréable sans l’utilisation d’un chauffage conventionnel au fioul ou au gaz. En effet, on peut tout à fait concilier la diminution des dépenses énergétiques et la rénovation écologique tout en augmentant le confort. Cette nouvelle norme est de plus en plus utilisée pour la construction de bâtiments.
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